Intifada Anti
Juive á Stockholm
A Stockholm, la station Radio Islam, dirigée par
Ahmed Rami
(ancien officier marocain) et fondée en 1987 s'est donné pour
tâche selon A Rami "d'informer sur la question palestiniénne
et les sujets "tabous", pratiquement "interdits" en Occident,
relatifs au sionisme et à l'usurpation de la Palestine par les
juifs. Ceci en mettant en lumière les origines et les causes du
"problème palestinien", du point de vue islamique." Radio
Islam s'est permi d'approfondir l'histoire du sionisme et de la
Palestine, vue du c"té arabe et islamique en rejettant, dans sa
totalité, la version juive de l'Histoire du conflit sur la Palestine.
Radio Islam reflete, dans ses programmes, la position du mouvement
islamique, dans le monde entier, qui rejette radicalement l'existance
d'Israël et condamne toute reconnaissance de l'état juif. Il n'y
a, selon A Rami, qu'une solution juste et paix juste (et non une
capitulation des musulmans et une victoire juive) qui peuvent
resoudre, d'une façon durable, le problème colonial sioniste.
Radio Islam considère, dans ses programes que, "dans
le conflit entre les juifs et les non juifs, en Palestine et ailleurs,
à travers l'Histoire et les pays, comme dans tous les conflits,
il y a, évidemment, au moins deux parties; et qu'il faut s'informer
et informer et confronter les versions historiques et les points
de vue de ces differentes parties au conflit." Ahmed Rami
affirme, dans ses emissions, que: "Si ce sont les vainqueurs
qui écrivèrent, sous forme de légendes, "l'histoire" des anciens
empires, les historiens des temps modernes, depuis Ibn Khaldoun,
ont définitivement séparé l'histoire de la légende, alors que
les juifs prennent, encore, leurs legendes pour de l'histoire
et pour une verité historique. Pour atteindre une paix, juste
et durable, il est imperatif de corriger de mettre en doute et
de rejeter la version juive de l'histoire telle q'elle est écrite
et falsifiée par les propagandistes sionistes. Les méthodes scientifiques
modernes, des recherches historiques, malgrè l'hégémonie et la
suprématie militaire israelienne actuelle, doivent être appliquées
dans tous les domaines des études historiques. Si la suprématie
militaire juive actuelle empêche d'aboutir, à présent, à une solution
juste du problème, on peut, au moins conserver une position correcte
du problème. D'autant plus ques les musulmans jusque'à présant,
n'ont pas perdu "la guerre", en Palestine, (la résistance continue)
mais des batailles! Et la "guerre" continuera tant qu'existe une
résistance à l'occupation. Les argumnets pour légitimer l'établissement
de l'Etat d'Israël, avancés par les sionistes, en plus des arguments
bibliques traditionels sont en partie issus de la version juive
de l'Histoire de la seconde guerre mondiale écrite par les vainqueurs,
comme partie intégrante de la propagande de guerre. Mais le Monde
Arabo-Islamique n'a été ni le vainqueur ni le vaincu de cette
guerre interne de l'Occident prosioniste. La version juive de
l'Histoire du Monde en général et de la 2 ème guerre mondiale
qui est adoptée par cet Occident judaïsé est rejetée par le Monde
Arabo- Islamique et considerée comme un bluff sioniste gigantesque
visant à légitimer l'usurpation de la Palestine. Ce n'est
pas uniquement la Palestine qui est occupée. L'Occident - lui
même - est (dans sa culture, son hitoire, ses média et sa politique)
occupé par la mafia juive. L'occupation juive en Palestine peut
être comparée à une infection contre laquelle le corps palestinien
résiste alors que cette occupation en Occident ressemble à un
cancer ou au Sida, contre lequel le corps perd toute immunité
ou résistance!".
De ce fait, toujours selon Radio Islam, et les trois
livres écrits par Ahmed Rami sur le sujet, "la version arabo-islamique
de l'histoire est la verité historique. Cette version rejoint
celle de l'Ecole historique dite "révisioniste", (dirigée par
entre autres, les professeurs Faurisson et Irwing), qui rejette
la version juive des faits de la seconde guerre mondiale, version
sacralisée et imposée à l'opinion par la domination terroriste
des juifs sur les massmedias occidentales. "L'Holocauste" est
ainsi transformée en dogme religieux juif visant a monnayer la
culpabilité de l'Occident en aide politique, financier et militaire
à Israël et à l'occupation de la Palestine. Cette domination juive
fait régner un terrorisme intellectuel sans précédent dans les
pays occidentaux.
Il est tout à fait naturel que cette domination
provoque, t"t ou tard, une résistance active. Car même le cancer
peut être traité si on en est conscient rt qu'on en a fait un
diagnostic correcte! Nous, dans le Monde musulman qui sont conscients
de la domination exploiteuse sioniste, pourons aider les peuples
occidentaux à se liberer. Le monde arabo-islamique doit, de ce
fait, soutenir les mouvements résistants de libération - contre
le pouvoir juif en Occident et entre autres le révisionisme qui
vise, uniquement par des méthodes de recherche scientifique, à
divulguer la verité sur les événements de la second guerre mondiale
qui sont exploités par les sionistes pour légitimer l'occupation
juive de la Palestine. Cette Ecole du révisionisme historique
crée, en effet, une brèche dans le mur de la propagande sioniste
en Occident. La preuve du "danger" de cette école, sur le pouvoir
propagandiste juif en Occident, est la violance avec laquelle
les sionistes reagissent contre le révisionisme. Une illustration
éloquente du terrorisme intellectuel juif en Occident, qui frappe
déjà durement les révisionistes et qui étouffe la liberté d'expression
et de la recherche historique ainsi que la liberté d'opinion,
est la campagne déclanchée par le lobby juif en Suède contre Radio
Islam. Dès qu'une voix se lève, en Occident, qui ose contredire
les sionistes, on mobilise la puissante maffia juive pour la faire
taire. Au même moment, où l'opinion en Suède, l'anné dernière,
était mobilisée par les médias sionistes pour "défendre la liberté
d'expression de Salman Rushdie", les juifs en Suède ont su, sans
aucune crainte de contradiction hypocrite, mobiliser les massmedias
et la "justice" suédoise pour faire taire Radio Islam."
Cette campagne sioniste contre Radio Islam a commencé
immédiatement dès ses premiers emissions, en utilisant les mêmes
arguments et accusations utilisés dans le procès sioniste contre
Roger Garaudy en France en 1982. Des centaines de plaintes judiciaires
contre Ahmed Rami, venant de toutes la Suède, ont alors commencé
à être déposées auprès du chancelier de la justice suédois. Des
délégations juives de toutes les villes suédoises, et même des
Etats-Unis, sont venues demander au chancelier de la justice l'arrêt
"immédiat" de Radio Islam. Radio Islam est violamment attaqué
à la télévision, dès le mois d'au"t 1987, par les sionistes en
refusant le droit de réponse à Ahmed Rami. Le 27 janvier 1988
le journaliste Sune Olofson écrit dans le journal suédois Svenska
Dagbladet: "Le chancelier de la justice, Hans Stark, est au courant
du contenu des programmes de Radio Islam. Il a reçu une délégation
sioniste composée de Gabriel Romanus (dirécteur général de l'office
des boissons alcoolisées en Suède), Stefan Meisels, président
du conseil central des organisations juives en Suède, Gabriel
Stein de l'oragnisation juive de propagande, aux États-Unies
"Anti-Defamation League" et du politologue (sioniste) Svante Hansson
qui habite à Paris. Cette délégation éxige l'interdiction de Radio
Islam. Svante Hansson a été chargé par les organisations juives
de faire un rapport sur Radio Islam, qui a été presenté au chancelier
de la justice."
L'ambassadeur d'Israël aux Nations Unies, dans
une déclaration au journal sioniste "suédois" Expressen, a critiqué
le gouvernement suédois "qui a toléré l'existance de Radio Islam".
Le propagandiste sioniste Elie Wiesel multiplia les déclarations
agressives, contre Ahmed Rami, dans les journaux suédois et américains
dominés par le lobby sioniste. L'organisation juive massonique,
Bnaï Brite, a même tenu, en été 1989, pour soutenir cette campagne,
un congrès à Stockholm avec la participation de plus dé 500 délégués
de toute l'Europe. Devant l'impossibilité de répondre dans les
médias aux attaques qui étaient portées contre lui, Ahmed Rami
a publié trois livres (en suédois): "Qu'est ce qu'Israël?", "Le
pouvoir d'Israël en Suède" (Israels makt i Sverige) et "Une vie
pour la liberté" (Ett liv för frihet).
Les sionistes, selon Ahmed Rami, "n'ont jamais
accepté l'existence d'une opposition à leur domination, ni d'être
contredits dans un débat. Quand les sionistes parlent des droits,
des libertés, et de securité, ils visent exclusivement leurs seuls
droits à eux, leurs seuls libertés et securité à eux et non pas
ceux des autres!"
Le chancelier de la justice suédois (la plus
haute autorité judiciaire du pays) cède en fin de compte aux pressions
sionistes et décide, au début de l'été 1989, d'engager une pousuite
judiciaire contre Ahmed Rami pour "diffamation du peuple juif"
(en suédois "pour manque de respect" - "missaktning" à l'egard
du peuple juif.)
Le livre de Ahmed Rami "Vad är Israel?"
est également "inculpé". Selon le procureur Bondestam chargé de
représenter le chancelier de la justice comme procureur: par exemple
"...En publiant dans son livre une caricature humiliante, de l'ancien
secrétaire d'Etat americain, Ahmed Rami a humilié le peuple juif
en la personne d'Henry Kissinger..."!! Au total 64 textes et citations
des emissions de Radio Islam, ainsi que les textes du livre "Vad
är Israel?", dans sa totalité, ont été retenus et inculpés
par le chancelier de la justice, comme points d'accusation. Le
procès contre Ahmed Rami débuta le 5 septembre 1989 et durera,
plus de deux mois, jusqu'au 14 novembre 1989. Il s'agit peut être
là du plus long procès de l'histoire de la Suède: toutes les émissions
"inculpées" ont été écoutés sur bandes au cours du procès. Un
acteur du théatre national est venu lire, à haute voix, le livre
Vad är Israel? devant les juges.
L'accusation a presenté quatre témoins:
Le grand rabin de Suède Morton Narrowe: pour,
par exemple, justifier le tir des soldats israeliens contre les
enfants palestiniens d'"intifada", dénoncé par Rami, "Car les
pierres jetées - dit le rabin - sont trop grosses" en montrant
par ses mains la grosseur des pierres!! Le deuxième témoin à charge
est le professeur juif (en medecine) Georges Klein qui est venu
présenter, dévant la cours, des dizaines de certificats médicaux
établis, récemment pour le besoin du procès, à des "rescapés"
juifs de "l'holocaust", habitants à Stockholm, qui "soufrent des
troubles psychiques causés par les programmes de Radio Islam qu'ils
ont écoutés"!! Le professeur Klein a témoigné en sa qualité de
d'éxterminé "victime de l'éxtermination"! Klein declara: "Hitler
nous a privé de la vie en nous éxterminant, Rami nous a privé
de la mort en niant l'éxtermination l'Holocauste"!! Le troisième
témoin à charge est Jörgen Weibull, professeur sioniste d'Histoire
qui s'est chargé de démontrer que: "Les critiques d'Ahmed Rami,
contre les sionistes, sont inspirées par le nazisme et l'antisemitisme
..." et que " ...les critiques formulées par Ahmed Rami contre
le judaisme sont identiques aux critiques exprimées par Hitler:
par conséquent, son livre et sa radio doivent être interdits comme
on interdit le livre Mein Kampf de Hitler..."! En fait Radio Islam
n'a fait que citer Karle Marx, Jesu, Voltaire et le profète Mohamed
au sujet du judaïsme et des juifs de leurs temps. Weibull est
même allé jusqu'à dire que "Marx est inspiré par Hitler"!
Le quatrième témoin à charge est le sioniste
Krister Stendahl, un ancien évèque (aujourd'hui, récompensé par
le lobby juif americain, pour les services rendus au sionisme,
est professeur honoraire à l'Université de Harvard) qui, venu
spécialment de Boston, pour "témoigner" que: "l'interprétation
de Ahmed Rami relative à l'Ancien Testamen est fausse et criminelle
et que seuls les juifs ont le droit exclusif de se définir eux-mêmes
et d'interpréter l'Ancien Testamen ..."! (Que dire alors si leur
propre définition d'eux mêmes inclue leur "droit" à l'usurpation
de la Palestine et à l'extermination du peuple palestinien? Cette
définition est alors une déclaration de guerre permanente contre
la nation musulmane.) En sa qualité d'ancién "évèque", en réponse
à une question du procureur, Stendahl déclara que "les idées exprimées
par Luther, fondateur du protestantisme, dans son livre 'Les juifs
et leurs mensonges', constituent une honte pour les chretiens."!
Stendahl est connu, en Suède, par ses positions théologiques qui
nie l'existance d'une vie après la mort. Il incite, égalment,
dans ses prises de positions les chrétiens "à revenir à la religion
d'origine, le judaïsme."! Stendahl épouse, également, la définition
sioniste selon laquelle le sionisme est "un mouvement de liberation
du peuple juif"!! Radio Islam, dans ses émissions a qualifié le
judaisme de "religion qui légitime l'usurpation des biens et des
terres d'autre peuples ainsi que le génocide qui est en train
d'être pérpétré contre le peuple palestinien en conséquent contre
toute la nation musulmane et que le sionisme est un sous-produit
politique du judaïsme qui vise à mettre en application politique
les objectifs séculaires exprimés explicitement dans tous les
textes religieux juifs à savoir le "retour" des juifs de "l'exil"
à la "terre promise", la Palestine!
La défense, quant à elle, présenta deux témoins:
le professeur, Jan Hjärpe, de l'université de Lund, et le
professeur Jan Bergman, de l'université d'Uppsala.
Le professeur Jan Hjärpe déclara, devant le
tribunal, que les textes "inculpés", à son avis, constituent "une
contribution critique et antisioniste dans le débat politique
en cours sur la question palestinienne, sur Israël et le judaïsme.
Ahmed Rami nie la légitimité de l'Etat d'Israël. Ce procès politique
est une tentative qui vise à faire taire un adversaire idéologique
et politique, de soutenir une partie (sioniste) dans un débat
politique contre une autre (antisioniste). Il n'est pas de la
compétance d'un tribunal de trancher dans un débat politique,
historique ou idéologique." "Si l'on veut maintenir l'étude de
l'Holocauste, "l'éxtermination" dans le domaine des études historiques
on doit permettre le droit de la nier. Si on interdit le droit
de la negation de l'"Holocauste" (c'est à dire la version juive
de l'Histoire de la seconde guerre mondiale) on la transformeains
en un dogme religieux hors du domaine de l'Histoire. Si les juifs
utilisent l'holocauste comme argument politique pour légitimer
l'éxistance d'Israël et l'usurpation de la Palestine, on doit
admettre le droit de discuter de débater et même de rejeter cet
argument comme faux." En fait, selon le professeur Hjärpe,
les sionistes teutent par ce terrorisme intéllectuelle de sacraliser
une politique en la transformant en un dogme religieux auquel
on doit croire (c a d à une croyance)!
Le professeur Jan Bergman, quant a lui, démontra
devant les juges, avec brillance et courage civique (malgré les
campagnes de la presse sioniste contre lui pour le dissuader à
ne pas témoigner) que "les textes juifs sacrés de l'Ancien Testamen
et de Talmude sont aujourd'hui utilisés et exploités politiquement
en Israël et par les sionistes comme des arguments politiques
et historiques et comme légitimation religieuse de l'occupation
juive en Palestine." Deux mois après ce témoignage six femmes
membres du parlement suédois (appartenant aux six partis politiques
du parlement) ont présenté à l'Assemblé National Suédois, Riksdag,
un projet de loi chargeant le professeur Bergman d'écrire une
introduction "d'avertissement" et des commentaires à la nouvelle
traduction (en suédois) en cours de l'Ancien Testamen pour mettre
en garde les lécteurs contre la "definition" et l'image de la
femme contiennes dans la bible juive. Selon le journal sioniste,
Idag, du 2 mars 1990: "Les organisations juives sont très indignées
par cette proposition. Jackie Jakubowski, rédacteur de Judisk
Krönika (La Cronique juive), organe des organisations juives
en Suède, a déclaré, (toujours sélon Idag), que 'c'est comme si
on demande aux nazistes d'écrire un chapitre sur la seconde guerre
mondiale.' Judisk Krönika écrit, (dans son numéro d'avril
1989) que le professeur Bergman confia (en réponse à une question
sur le nombre de juifs morts au cours de la seconde guerre mondiale)
que "le chiffre de 6 millions, répandu rapidement après la guerre
par les organisations juives, (pour convaincre l'Occident à soutenir
la création d'Israël), est un chiffre, et comme tous les chiffres,
il doit être discuté et mis en doute". Bergman affirme que "le
chiffre exact peut se situer entre deux et trois millions." Judisk
Krönika ajoute que le professeur Bergman doute aussi de l'autenticité
du Journal d'Anne Frank. Bergman confia également que: 'Faurisson
nie l'autenticité du Journal d'Anne Frank. Je considère que les
150 pages de son oeuvres constituent un travail de recherche très
serieux.' Jackie Jakubowski, indigné, proteste et declare que:
"C'est une provocation qu'un antisémite soit proposé par des membres
du parlement pour formuler une introduction et des commentaires
à l'un des plus sacrés des livres juifs. Le professeur Bergman
a soutenu Radio Islam pendant le procès. Maintenant il va plus
loin et démontre qu'il est un antisémite." Evidamment, le professeur
Bergman n'est pas antisémite comme Jakubowski veut faire croire.
Cette accusation est un argument sioniste classique utilisé pour
détourner l'attention et le débat sur le fond des sujets et des
problèmes génant pour les sionistes et pour faire taire les adversaires
politiques au lieu de débattre avec eux.
Pendant le procès contre Ahmed Rami le gouvernement
israelien a dépéché en Suède un haut responsable du Mosad israelien
(les services spéciaux terroriste), Hadatha Bénito, pour instruire
le procureur suédois Bondestam sur "les moyens efficaces pour
combattre Radio Islam". Le procureur Bondestam, qui a representé
le chancelier de la justice dans le procès, comme procureur, a
fait preuve de sa scandaleuse partialité politique en assistant
(pendant le déroulement du procès) le 4 octobre 1989 à des cours
internes donnés par ce responsable politique israelien dans les
locaux de la synagogue juive à Stockholm. Le procureur Bondestam
a même été invité, par Bénito, à visiter Israël pour suivre un
stage sur "la téchnique de lutte contre l'antisionisme", et auquel
assisteront des prosionistes venus des différents pays d'Europe
et de l'USA. Les protestations d'Ahmed Rami, contre ces prises
de position politiques du procureur Bondestam pendant le déroulement
d'un procès où il representait le parquet, sont restées sans effet.
La réponse de Bondestam, devant le tribunal, est qu'il a voulu
"s'informer ...". Le commentaire d'Ahmed Rami fut:" Pourquoi le
procureur n'a pas donc essayé de s'informer, en allant dans les
mosqués, sur "l'autre version" de "l'information" sur l'affaire
en question?!"
Ahmed Rami qui a été condamné à six mois de prison
ferme pour "manque de respect ("missaktning") envers le peuple
juif" a fait appel contre le jugement. Le procès en appel aura
lieu du 4 septembre au 5 octobre 1990 devant la Cours d'Appel
de Stockholm.
Selon le procureur Bondestam, les recherches historiques
ne doivent pas mener à des conclusions mettant en doute la croyance
historique du peuple juif. La négation de la croyance du peuple
juif dans l'Holocauste est le plus grave délit qu'a commis Ahmed
Rami! Le tribunal a totalement adheré aux thèse du procureur.
Ahmed Rami a déclaré, au cours d'une conférance
de presse tenue à la fin du procès que: "C'est une honte pour
la démocratie suédoise d'instaurer le délit d'opinion et d'avoir
des prisoniers politiques condamnés pour leurs opinions. La critique
contre l'Islam et le christianisme, par exemple, est considérée
en Occident comme 'étant une exercice de la liberté d'expression'
(dans l'affaire Rushdie, par exemple). Mais toute critique ideologique,
historique ou radicale contre le judaïsme, contre Israël, ou contre
le sionisme et leur version de l'histoire, est considérée comme
un crime et comme de l'antisémitisme. (Et même dans le domaine
"l'antiisalmisme", et "l'antichristianisme", par exemple, sont
juridiquement permis). Dans la chasse moderne, aux sorcières,
contre les adversaires politiques du sionisme, on tente à diaboliser
les adversaires politiques en les accusant d'être habités par
les nouveaux 'démons' imaginaires de l'Occident: les nazistes
et le nazisme. Pour nous, arabo-musulmans - et chrétiens ce sont
les occupants juifs en Palestine qui sont les vrais et réels néonazistes
d'aujourd'hui. Le nazisme Hitlirien et le 3eme Reiche ont été
vaincu il y a 45 ans! Le sionisme est aujourd'hui le véritable
néonazisme et est une déclaration de guerre permanente contre
la nation islamique. Ce qui s'est passé pendant la seconde guerre
mondiale (où 60 millions de victimes, non uniquement des juifs,
sont morts) ne peut être empêché de se produire. La deuxième guerre
mondiale s'est terminée par la victoire des alliés et des sionistes
et la defaite des nazistes. Mais le génocide (l'extermination,
le véritable holocauste) qui est en train de se commettre par
les juifs aujourd'hui contre le peuple palestinien, cela peut
encore, et doit être arrêté si, vraiment, on cherche à éviter
des nouveaux génocides. C'est ce que nous devons apprendre de
l'Histoire. Les juifs n'ont rien appris de l'histoire puisqu'ils
sont en train d'imiter les nazistes dans leur occupation en Palestine.
Les procès politiques, l'étouffement des droits de l'homme et
des libertés, en Palestine, en Suède ou en France, ne résoudra
pas le problème palestinien et ne pourra pas camoufler à long
terme, le vrai visage du sionisme naziste. Ça ne pourra,
non plus, vaincre l'Allemagne naziste déja vaincue il y a 45 ans!
Maintenant c'est le nazisme juif (l'occupation sioniste) qu'il
faut vaincre! Seul une solution juste du problème palestinien
peut garantir une paix durable (une paix juste) et la sécurité
aussi bien des juifs que celle des musulmans et des chrétiens
en Palestine, en Suède ou ailleurs. Aujourd'hui c'ést la sécurité
et l'avenir des musulmans et des non juifs qui est en danger.
La grande question est comment garantir la sécurité des victimes
du sionisme. Le sionisme est un mouvement criminel et terroristes.
Ce sont nous arabo-musulmans, en général, et palestiniens, en
particulier, qui en sont victime. C'est l'islamisme et le christianisme
du peuple palestinien qui sont un mouvement déliberation et non
le sionisme qui est l'ideologie de l'occupation!"
Le procureur général, Bondestam, au nom du chancelier
de la justice, a également fait appel contre le jugement prononcé
contre Radio Islam en demandant l'agravation de la peine, contre
Ahmed Rami, à deux ans de prison.
Un "débat" intern (en fait un monologue), entre
sionistes, se déroule actuellement dans la presse en Suède, en
Israël et même en USA, (à New York Times, par exemple), sur le
"phénomène" "Radio Islam". Comme d'habitude, en Occident, seuls
les sionistes et leurs amis ont accès aux médias quant il s'agit
d'Israël et du sionisme. On n'y discute qu'en tant qu'ami d'Israël!
Tous les journaux, les radios ou les Télévisions (possédés ou
dominés par le lobby juif) ont salué la peine d'emprisonnement
contre Ahmed Rami. Ceci, alors que les intellectuels, qui soutiennent
les droits de l'homme en Suède et le droit à la liberté d'expression
d'Ahmed Rami, n'ont pas accès aux médias. Au contraire, tout intellectuel
qui ose faire allusion au droits de l'homme, quant il s'agit d'Ahmed
Rami, est immediatement attaqué par la presse sioniste et accusé
d'antisémitisme.
Le président de l'Union des écrivains Suédois, Peter
Curman, avait, dans le journal suédois Aftonbladet, écrit pendant
le déroulement du procès, qu'il allait protester "si Rami est
jugé pour ses idées". Mais, après le jugement, Curman n'a pas
encore publiquement pris position, même si, en privé, il est peutètre
critique envers le jugement.
Seul le grand écrivain suédois, Jan Myrdal, et la
revue Folket i Bild ont osé prendre clairement et publiquement
position pour la liberté d'opinion dans cette affaire. Pour cela
Jan Myrdal est actuellement l'objet d'une campagne de presse sans
précedant dirigée par le lobby sioniste.
Les deux "grands" rabins (de Stockholm et de Göteborg),
tous les deux importés des USA, ont démandé dans un écrit officiel
adressé à l'université d'Uppsala de licencier le professeur Bergman
de son poste d'enseignment du judaïsme à cause de son témoignage
en faveur d'Ahmed Rami. La réaction de cette Université fut claire
et nette: le rejet de la requète juive! Toutes les religions et
idéologies, selon la résponse du président de l'Université, doivent
tolérer d'être analisées, critiquées et faire l'objet des recherches.
La liberté de la recherche et l'indépence de l'Université est
une question primordiale et ce n'est pas aux rabins de sanctionner
la qualité pédagogiques des professeurs d'Université ni de décidée
des sanctions administratives contre eux. Les professeurs de téologie
de l'Université d'Uppsala et de l'Université de Stockholm se sont
solidarisés dans des déclarations publiques avec le professeur
Bergman et contre le culots des rabins juifs.
L'Union des écrivains suédois, pendant son congrès
annuel, (printemps 1990), ont pris position, dans cette affaire,
dans une décision officielle proposée par Jan Myrdal qui consiste
à suivre de près ce procès en appel étant donné son importance
de principe pour la défense de la liberté d'expression en Suède.
L'organisation culturelle Folket i Bild, kulturfront que préside
Jan Myrdal et qui publie la revue Folket i Bild a, quant à elle,
déja pris position contre ce jugement, qui constitue une menace
grave contre la liberté d'expression.
"Le débat doit être permis sur tous les sujets sans
exception ni tabou ni interdit" ajoute la déclaration de Folket
i Bild.