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DEUXIÈME
PROTOCOLE
Nécessité des guerres
économiques
Il est indispensable à nos desseins que les guerres
n'amènent aucune altération territoriale. Dans ces conditions,
toute guerre serait transférée sur le terrain économique. Alors
les nations reconnaîtront notre supériorité en voyant les services
que nous rendons ; cet état de choses mettra les deux adversaires,
tout spécialement formés dès la plus tendre enfance pour disposer
de ressources absolument illimitées. Alors nos droits internationaux
balayeront les lois du monde entier et gouverneront les pays comme
les gouvernements individuels leurs sujets.
Fonctionnaires serviles
Nous choisirons parmi le public des administrateurs aux tendances
serviles. Ils seront inexpérimentés dans l'art de gouverner. Nous
les transformerons facilement en pions sur notre échiquier où ils
seront mus par nos savants et sages conseillers, tout spécialement
formés dès la plus tendre enfance pour le gouvernement du monde.
Ainsi que vous le savez déjà, ces hommes ont étudié cette science
de gouverner d'après nos plans politiques, l'expérience de l'Histoire
et l'observation des événements actuels. Les Gentils ne profitent
pas des observations continuellement fournies par l'Histoire, mais
ils s'en tiennent à une routine de théorie, sans se préoccuper des
résultats qu'elle ne peut donner. Nous n'accorderons donc aucune
importance aux Gentils. Qu'ils s'amusent jusqu'à ce que les temps
soient accomplis ; qu'ils vivent dans l'espérance de nouveaux plaisirs,
ou dans le souvenir des joies passées. Qu'ils croient que ces lois
théoriques que nous leur avons inspirées sont d'une suprême importance.
Avec cette idée en perspective et le concours de notre presse, nous
augmenterons sans cesse leur confiance aveugle en ces lois. L'élite
intellectuelle des Gentils s'enorgueillira de sa science et, sans
la vérifier, la mettra en pratique telle que la lui auront présentée
nos agents, pour former leurs esprits dans le sens voulu par nous.
Darwin, Marx, Nietzsche exploités par
les Juifs
Ne croyez pas que nos assertions sont des mots en l'air.
Considérez le succès de Darwin, Marx et Nietzsche, préparé par nous.
L'effet démoralisant des tendances de ces doctrines sur l'esprit
des Gentils ne devrait certes pas nous échapper.
Pouvoir d'adaptation
Pour ne pas risquer de commettre des fautes dans notre politique
ou dans notre administration, il nous est essentiel d'étudier et
d'avoir bien présents à l'esprit le courant actuel de la pensée,
le caractère et les tendances des nations.
Le triomphe de notre théorie est son adaptabilité au tempérament
des nations avec lesquelles nous prenons contact. Elle ne peut réussir
que si son application pratique repose sur l'expérience du passé,
jointe à l'observation du présent.
La presse
La presse est, entre les mains des Gouvernements existants, une
grande puissance par laquelle ils dominent l'esprit public. La presse
révèle les réclamations vitales de la populace, informe de ses sujets
de plainte, et, parfois, crée le mécontentement. La libre parole
est née de la presse. Mais les Gouvernements n'ont pas su tirer
parti de cette force et elle tomba entre nos mains. Par la presse,
nous acquîmes l'influence, tout en restant dans la coulisse.
L'or et notre sang
Grâce à la presse, nous accumulâmes l'or, bien qu'il nous
en coûtât des flots de sang ; il nous en coûta le sacrifice de bien
des nôtres, mais chacun de nos sacrifices vaut, devant Dieu, des
milliers de Gentils.
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TROISIÈME PROTOCOLE
Le cercle du Serpent symbolique
Aujourd'hui, je puis vous assurer que nous ne sommes plus qu'à
quelques pas de notre but. Encore une courte distance à franchir,
et le cercle du Serpent symbolique - le signe de notre peuple -
sera complet. Quand ce cercle sera fermé, il entourera tous les
États de l'Europe comme de chaînes indestructibles.
Pour atteindre les chefs d'État
Bientôt s'écrouleront les échafaudages qui existent actuellement,
parce que nous leur faisons continuellement perdre l'équilibre pour
les user plus rapidement et les mettre hors de service. Les Gentils
s'imaginaient qu'ils étaient suffisamment solides et que leur équilibre
serait durable. Mais les supports des échafaudages - c'est-à-dire
les chefs d'État - sont gênés par leurs serviteurs inutiles,
entraînés qu'ils sont par cette force illimitée de l'intrigue qui
leur est propre et grâce à la terreur qui règne dans les palais.
N'ayant aucun moyen d'accès au cur de son peuple, le souverain
ne peut se défendre des intrigants avides de pouvoir. Comme le pouvoir
vigilant a été séparé par nous de la force aveugle de la populace,
tous deux ont perdu leur signification, parce qu'une fois séparés
ils sont aussi impuissants qu'un aveugle sans son bâton.
Opposer les partis
Afin d'inciter les amateurs de pouvoir à faire mauvais usage
de leurs droits, nous avons dressé tous les pouvoirs les uns contre
les autres en encourageant leurs tendances libérales vers l'indépendance.
Nous avons favorisé toute entreprise dans ce sens ; nous avons mis
des armes formidables aux mains de tous les partis et nous avons
fait du pouvoir le but de toute notre ambition. Nous avons transformé
les Gouvernements en arènes pour les guerres de partis.
Pour ruiner le pouvoir
Bientôt le désordre flagrant et la banqueroute apparaîtront
partout. D'incorrigibles bavards ont converti en parlottes les assemblées
parlementaires et administratives. D'audacieux journalistes et des
pamphlétaires impudents attaquent continuellement les pouvoirs administratifs.
Les abus de pouvoir prépareront définitivement l'effondrement de
toutes les institutions, et tout tombera en ruines sous les coups
de la populace en fureur.
Des droits fictifs pour les masses
Les gens sont asservis, à la sueur de leur front, dans la
pauvreté, d'une manière plus formidable qu'au temps des lois du
servage. De celui-ci, ils pouvaient se libérer d'une manière ou
de l'autre, tandis que rien ne les affranchira de la tyrannie du
besoin absolu. Nous avons eu soin d'insérer, dans les Constitutions,
des droits qui sont pour la masse purement fictifs. Tous les soi-disant
« droits du peuple » ne peuvent exister que sous forme d'idées inapplicables
en pratique.
Le pouvoir contre le peuple
Qu'importe à un ouvrier prolétaire, courbé en deux par un
dur labeur et opprimé par son sort, qu'un bavard obtienne le droit
de parler, ou un journaliste celui de publier une sottise quelconque
? A quoi sert une Constitution au prolétariat s'il n'en retire d'autre
avantage que les miettes que nous lui jetons de notre table, en
échange de ses votes pour l'élection de nos agents ? Les droits
républicains sont une ironie pour le pauvre, car la nécessité du
travail quotidien l'empêche d'en retirer aucun avantage, et ils
ne font que lui enlever la garantie de salaire fixe et assuré, le
rendant dépendant des grèves des patrons et des camarades.
Noblesse et profiteurs
Sous nos auspices, la populace extermina l'aristocratie qui,
dans son intérêt propre, avait pourvu aux besoins du peuple et l'avait
défendu, car son intérêt est inséparale du bien-être de la populace.
De nos jours, ayant détruit les privilèges de la noblesse, le peuple
tombe sous le joug de profiteurs rusés et de parvenus.
Protection aux communistes
Nous tenons à passer pour les libérateurs du travailleur,
venus pour le délivrer de cette oppression en lui suggérant d'entrer
dans les rangs de nos armées de socialistes, d'anarchistes et de
communistes. Nous protégerons toujours ces derniers, feignant de
les aider par principe de fraternité et d'intérêt général pour l'humanité,
évoqué par notre Maçonnerie socialiste. La noblesse qui, de droit,
partageait le travail des classes laborieuses, avait tout intérêt
à ce qu'elles fussent bien nourries, saines et fortes.
Brimer le travailleur
Notre intérêt veut, au contraire, la dégénérescence des Gentils.
Notre force consiste à maintenir le travailleur dans un état constant
de besoin et d'impuissance, parce qu'ainsi nous l'assujétissons
à notre volonté ; et dans son entourage, il ne trouvera jamais ni
pouvoir ni énergie pour se dresser contre nous.
Le droit de l'or
La faim conférera au Capital des droits plus puissants sur
le travailleur que jamais le pouvoir légal du souverain n'en conféra
à l'aristocratie.
Nous gouvernerons les masses en tirant parti des sentiments de
jalousie et de haine allumés par l'oppression et le besoin. Et,
au moyen de ces sentiments, nous nous débarrassons de ceux qui entravent
notre marche.
Détruire les obstacles
Quand viendra pour nous le moment de couronner notre « Maître
du Monde », nous veillerons à ce que, par les mêmes moyens - c'est-à-dire
en nous servant de la populace - nous détruisions tout ce qui serait
un obstacle sur notre route.
L'enseignement. La science de la vie
Les Gentils ne sont plus longtemps capables de penser sans
notre aide en matière de science. C'est pourquoi ils ne se rendent
pas compte de la nécessité vitale de certaines choses que nous aurons
soin de réserver pour le moment où notre heure sera venue, à savoir
que, dans les écoles, doit être enseignée la seule vraie et la plus
importante de toutes les sciences : la science de la vie de l'homme
et celle des conditions sociales ; toutes deux exigent une division
du travail et, par suite, la classification des gens en castes et
en classes. Il est indispensable que chacun sache que la véritable
égalité ne peut exister, étant donné la différence de nature des
diverses sortes de travail, et que ceux qui agissent au détriment
de toute une caste, ont, devant la loi, une autre responsabilité
que ceux qui commettent un crime ne compromettant que leur honneur
personnel.
L'organisation secrète
La vraie science des conditions sociales, aux secrets de
laquelle nous n'admettons pas les Gentils, convaincrait le monde
que les métiers et le travail devraient être réservés à des castes
spéciales, afin de ne pas causer la souffrance humaine provenant
d'une éducation qui ne correspond pas au travail que les individus
sont appelés à accomplir. S'il étudiait cette science, le peuple,
de sa propre et libre volonté, se soumettrait aux pouvoirs régnants
et aux classes gouvernementales classées par eux. Étant donné
les conditions présentes de la science et la ligne que nous lui
avons permis de suivre, la populace, dans son ignorance, croit aveuglément
tout ce qui est imprimé et les fallacieuses illusions dûment inspirées
par nous, et elle est hostile à toutes les classes qu'elle croit
au-dessus d'elle, car elle ne comprend pas l'importance de chaque
caste.
Les crises économiques
Cette haine sera encore accrue par l'effet que produiront
les crises économiques qui arrrêteront les marchés et la production.
Nous créerons une crise économique universelle par tous les moyens
détournés possibles et à l'aide de l'or qui est entièrement entre
nos mains. Simultanément, nous jetterons à la rue, dans toute l'Europe,
des foules énormes d'ouvriers. Ces masses seront alors heureuses
de se précipiter sur ceux que, dans leur ignorance, elles ont jalousés
dès l'enfance : elles répandront leur sang et pourront ensuite s'emparer
de leurs biens.
Protéger les Juifs
On ne nous fera pas de mal, parce que le moment de l'attaque
nous sera connu et que nous prendrons des mesures pour protéger
nos intérêts.
Le libéralisme doit disparaître
Nous avons persuadé les Gentils que le libéralisme les conduirait
au règne de la raison. Notre despotisme sera de cette nature, car
il sera en situation d'abattre toute rébellion et de supprimer,
par une juste rigueur, toute idée libérale dans toutes les Institutions.
La « grande » révolution
Quand la populace s'aperçut qu'au nom de la liberté on lui
accordait toute espèce de droits, elle s'imagina être la maîtresse
et essaya de s'emparer du pouvoir. Naturellement, comme tout autre
aveugle, la masse se heurta à d'innombrables obstacles. Alors, ne
voulant pas retourner à l'ancien régime, elle déposa sa puissance
à nos pieds. Souvenez-vous de la Révolution française, que nous
appelons « la Grande » ; les secrets de sa préparation, étant l'uvre
de nos mains, nous sont bien connus.
Le Roi-Despote
A partir de ce moment, nous avons conduit les nations de
déception en déception, de sorte qu'elles en viennent à nous désavouer
en faveur du Roi-Despote issu du sang de Sion que nous préparons
au monde.
Force internationale de la Juiverie
Actuellement, en tant que force internationale, nous sommes
invulnérables, parce que si un gouvernement des Gentils nous attaque,
d'autres nous soutiennent. L'intense abjection des peuples chrétiens
favorise notre indépendance - soit qu'à genoux ils rampent devant
le pouvoir, ou qu'ils soient sans pitié pour le faible, sans miséricorde
pour les fautes et cléments pour les crimes ; soit qu'ils refusent
de reconnaître les contradictions de la liberté ; soit enfin qu'ils
se montrent patients jusqu'au martyre dans leur indulgence pour
la violence d'un audacieux despotisme.
De la part de leurs dictateurs actuels, Présidents du Conseil et
Ministres, ils supportent des abus pour le moindre desquels ils
auraient assassiné vingt Rois.
Éducation faussée du peuple
Comment expliquer un tel état de choses ? Pourquoi les masses
sont-elles si logiques dans leur conception des événements ? Parce
que les despotes persuadent le peuple, par l'intermédiaire de leurs
agents, que, même s'ils faisaient un mauvais usage du pouvoir et
portaient préjudice à l'État, ce serait dans un but élevé,
c'est-à-dire en vue de la prospérité du peuple pour la cause de
la fraternité, de l'union et de l'égalité internationales.
Certes, ils ne leur disent pas qu'une telle unification ne peut
être obtenue que sous notre domination. Aussi, voyons-nous la populace
condamner l'innocent et acquitter le coupable, convaincue qu'elle
peut toujours faire ce qui lui plaît. En raison de cet état d'esprit,
la foule détruit tout équilibre et crée partout le désordre.
La « liberté «
Le mot « liberté » met la société en conflit avec toutes
les puissances, même avec celle de la Nature et avec celle de Dieu.
C'est pourquoi, lorsque nous arriverons au pouvoir, ils nous faudra
effacer le mot « liberté » du dictionnaire humain, comme étant le
symbole du pouvoir bestial qui transforme les hommes en animaux
sanguinaires. Mais rappelons-nous que ces animaux s'endorment dès
qu'ils sont rassasiés de sang et qu'il est facile alors de les charmer
et de les asservir. Si on ne leur donne pas de sang, ils ne dormiront
pas et se battront entre eux.
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QUATRIÈME PROTOCOLE
L'évolution de la république
Toute république passe par diverses phases. La première ressemble
aux premiers jours de fureur d'un homme frappé de cécité, qui balaye
et détruit tout à droite et à gauche. La seconde, c'est le règne
du démagogue faisant naître l'anarchie pour lui substituer le espotisme.
Ce despotisme n'est pas officiellement légal et, partant, irresponsable
; il est caché et invisible, tout en se laissant sentir ! Il est
gnéralement sous le contrôle de uelque organisation secrète, qui
agit derrière un gent, ce quila rend d'autant plus audacieuse et
sans scrupule. Ce pouvoir secret n'hésitera pas à changer ses agents
qui le masquent. Ces changements seront profitables à l'organisation
qui pourra ainsi se débarrasser de vieux serviteurs auxquels il
auraitfallu donner de plus importantes fratifictions pourleur long
service.
L'action occulte des Loges
Par quiou par quoi pourrait être détrôné un pouvoir invisile
? Or, c'est là justement ce qu'est notre Gouvernement. La Loge maçonnique
joue, inconsciemment, dans le monde entier, le rôle d'un masque
qui cache notre but. Mais l'usage que nous allons faire de ce pouvoir
dans notre plan d'action, et jusque dans nos quartiers généraux,
reste à jamais ignoré du monde en général.
Détruire la foi en Dieu
La liberté pourrait être inoffensive et exister dans les
gouvernements et les pays sans être préjudiciable à la prospérité
du peuple, si elle reposait sur la religion et sur la crainte de
Dieu, sur la fraternité humaine, exempte d'idées d'égalité qui sont
en opposition directe aux lois de la création lesquelle ont prescrit
la soumission.
Gouverné par une telle foi, le peuple serait sous la tutelle des
paroisses et vivrait paisiblement et humblement sous la direction
des pasteurs spirituels et soumis à la Providence divine sur cette
terre. C'est pourquoi nous devons arracher de l'esprit des chrétiens
jusqu'à la conception même de Dieu et la remplacer ar des calculs
arithmétiques et des besoins matériels.
Pour ruiner les Gentils - La spéculation
Pour détourner l'ttention des Chrétiens de notre politique,
il est essentiel que nous l'arritions du côté du commerce et de
l'industrie ; en sorte que toutes les nations luttant pour leurs
intérêts propres ne s'occuperont pas, dans cette agitation universelle,
de leur commun ennemi. Mais, pour que la liberté puisse disloquer
et ruiner la vie sociale des Gentils, il faut que nous établissions
le commerce sur une base spéculative, ce qui aura pour résultat
d'empêcher les Gentils de retenir entre leurs mains les richesses
tirées de la production du sol ; par la spéculation, elles passeront
dans nos coffres.
La soif de l'or
La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles
dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste
et sans cur. Cette société deviendra compètement indifférente à
la religion et à la politique dont elle aura même le dégoût. La
pssion de l'or sera son seul guide et elle fera tous ses efforts
pour se procurer cet or qui, seul, peut lui assurer les plaisirs
matériels dont elle a fait son véritable culte. Alors les classes
inférieures se joindront à nous contre nos compétiteurs - les Gentils
privilégiés - sans alléguer aucun but élevé, ou même l'amour des
richesses, mais par pure haine des classes supérieures.
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CINQUIÈME PROTOCOLE
Gouvernement despotique
Quelle sorte de gouvernement peut-on donner à des sociétés où la
concussion et la corruption ont pénétré partout, où les richesses
ne peuvent s'acquérir que par d'astucieuses surprises ou par des
moyens frauduleux, où les querelles dominent continuellement, où
la morale doit être soutenue par le châtiment et par de sévères
lois et non par des principes volontairement acceptés ; où les sentiments
patriotiques et religieux se noient dans des convictions cosmopolites
?
Quelle autre forme de gouvernement peut-on donner à ces sociétés,
si ce n'est la forme despotique que je vais vous décrire ?
Nous voulons organiser un gouvernement central et fort, de façon
à obtenir pour nous-mêmes les pouvoirs sociaux. Par de nouvelles
lois, nous réglerons la vie politique de nos sujets, comme s'ils
étaient autant de rouages d'une machine. De telles lois restreindront
graduellement la liberté et tous les provilèges accordés par les
Gentils. Notre règne se développera ainsi en un despotisme si puissant
qu'il pourra à tout moment et en tout lieu écraser les Gentils mécontents
ou récalcitrants.
On nous dira que la sorte de despotisme que je suggère ne s'accordera
pas avec le progrès actuel de la civilisation, mais je vais vous
prouver le contraire.
Le pouvoir basé sur la ruine de la religion
Au temps où le peuple croyait au droit divin de ses souverains,
il se soumettait paisiblement au despotisme de ses monarques. Mais,
du jour où nous inspirâmes à la populace la notion de ses propres
droits, elle regarda les rois comme de simples mortels ; l'onction
sacrée disparut à ses yeux, et lorsque nous lui eûmes enlevé sa
religion, le pouvoir fut jeté dans les rues comme propriété publique,
et nous nous en emparâmes. De plus, parmi nos talents administratifs,
nous comptons également celui de régir les masses et les individus
au moyen d'une phraséologie et de théories habilement construites,
de règles de vie et de toutes sortes de stratagèmes. Toutes ces
théories, auxquelles les Gentils ne comprennent rien, sont fondées
sur l'analyse et sur l'observation, combinées avec un raisonnement
si habile qu'il ne peut être égalé par nos rivaux, pas plus que
ceux-ci ne peuvent entrer en compétition avec nous dans la construction
de plans d'action politique et de solidarité. A notre connaissance,
la seule société capable de lutter avec nous dans cette science
serait celle des Jésuites. Mais nous sommes parvenus à la discréditer
aux yeux de la foule stupide, comme étant une organisation apparente,
tandis que nous sommes restés dans la coulisse, tenant occulte notre
organisation.
En outre, qu'est-ce que cela pourra bien faire au monde que celui
qui doit devenir son maître soit le chef de l'Église catholique
ou un despote du sang de Sion ? Mais à nous, le « peuple choisi
», la chose ne peut être indifférente.
Désunion des peuples chrétiens
Pendant un certain temps, les Gentils pourraient peut-être bien
composer avec nous. Mais, sur ce point, nous ne courons aucun danger,
étant sauvegardés par les profondes racines de leur haine mutuelle
qui ne peuvent être extirpées. Nous avons mis en désaccord les uns
avec les autres tous les intérêts personnels et nationaux des Gentils
pendant près de vingt siècles, en y mêlant des préjugés de religion
et de tribu. De tout cela, il résulte que pas un seul gouvernement
ne trouvera d'appui chez ses voisins lorsqu'il fera contre nous
appel à leur aide, parce que chacun d'eux pensera qu'une action
intentée contre nous pourrait être désastreuse pour son existence
individuelle. Nous sommes trop puissants - le monde doit compter
avec nous. Les gouvernements ne peuvent même pas faire un traité
de peu d'importance sans que nous y soyons secrètement impliqués.
Le « génie » du peuple élu
« Per me reges regunt » (Que les rois règnent par moi).
Nous lisons, dans la « Loi des Prophètes », que nous avons été
choisis pour gouverner la terre. Dieu nous donna le génie pour que
nous puissions accomplir cette uvre. S'il se trouvait un génie dans
le camp ennemi, il pourrait, cependant, nous combattre, mais un
nouveau venu ne pourrait se mesurer à de vieux lutteurs de notre
espèce, et le combat serait entre nous d'une nature si désespérée
que le monde n'en a encore jamais vu de semblable. Il est déjà trop
tard pour leur génie.
L'or, seule puissance gouvernementale
Tous les rouages du mécanisme de l'État sont mus par
une force qui est entre nos mains, à savoir : l'or.
La science de l'économie politique, élaborée par nos savants, a
déjà prouvé que la puissance du capital surpasse le prestige de
la couronne.
Le monopole des affaires
Le capital, pour avoir le champ libre, doit obtenir le monopole
de l'industrie et du commerce. Ceci est en voie d'être réalisé,
dans toutes les parties du monde, par une main invisible. Un tel
privilège donnera un pouvoir politique aux industriels qui, s'enrichissant
de profits excessifs, opprimeront le peuple.
De nos jours, il est plus important de désarmer le peuple que de
le mener à la guerre. Il est plus important d'utiliser pour notre
cause les passions brûlantes que de les éteindre, d'encourager les
idées des nôtres et de s'en servir pour nos desseins que de les
écarter.
Le rôle de notre presse
Le problème essentiel de notre gouvernement est celui-ci
: comment affaiblir la pensée publique par la critique, comment
lui faire perdre sa puissance de raisonnement, celle qui engendre
l'opposition, et comment distraire l'esprit public par une phraséologie
dépourvue de sens ?
« Discours éloquents »
De tout temps, les nations, comme les individus, ont pris
les mots pour des actes. Satisfaits de ce qu'ils entendent, ils
remarquent rarement si la promesse a vraiment été tenue. C'est pourquoi,
dans le seul but de parader, nous organiserons des institutions
dont les membres, par des discours éloquents, prouveront et glorifieront
leur contribution au « progrès ».
Nous nous donnerons une attitude libérale vis-à-vis de tous les
partis et de toutes les tendances, et nous la communiquerons à tous
nos orateurs. Ces orateurs seront si loquaces qu'ils fatigueront
le peuple de leurs discours, à ce point qu'ils lui rendront tout
genre d'éloquence insupportable.
et corruption de l'opinion publique
Pour s'assurer l'opinion publique, il faut, tout d'abord,
l'embrouiller complètement en lui faisant entendre de tous côtés
et de toutes manières des opinions contradictoires, jusqu'à ce que
les Gentils soient perdus dans leur labyrinthe. Ils comprendront
alors que le meilleur parti à prendre est de n'avoir aucune opinion
en matière politique ; matière qui n'a pas été comprise du public,
mais qui doit être exclusivement réservée à ceux qui dirigent les
affaires. Ceci est le premier secret.
Le second secret, nécessaire au succès de notre gouvernement, consiste
à multiplier à un tel degré les fautes, les habitudes, les passions
et les lois conventionnelles du pays que personne ne soit plus capable
de penser clairement dans ce chaos ; les hommes cesseront ainsi
de se comprendre les uns les autres.
Cette politique nous aidera également à semer des dissensions parmi
tous les partis, à dissoudre toutes les puissantes collectivités
et à décourager toute initiative individuelle pouvant gêner nos
projets.
Contre toute initiative personnelle
Il n'est rien de plus dangereux que l'initiative personnelle
: s'il y avait un cerveau par derrière, elle pourrait nous faire
plus de mal que les millions d'individus que nous avons mis aux
prises.
Il nous faut diriger l'éducation des sociétés chrétiennes, de telle
façon que, chaque fois que l'initiative est requise pour une entreprise,
elles s'avouent désespérément vaincues. La tension produite par
la liberté d'action perd de sa force dès qu'elle se heurte à la
liberté d'autrui ; de là, les chocs moraux, les déceptions et les
échecs.
Le Supergouvernement juif
Par tous ces moyens nous opprimerons tant les Chrétiens qu'ils
seront contraints de nous demander de les gouverner internationalement.
Dès que nous aurons atteint une telle position, nous pourrons aussitôt
absorber toutes les puissances gouvernementales du monde entier
et former un supergouvernement universel. Nous remplacerons les
gouvernements existants par un monstre que nous appellerons l'Administration
du Supergouvernement. Ses mains s'étendront au loin comme de longues
tenailles et il aura à sa disposition une organisation telle qu'il
ne pourra manquer de soumettre toutes les nations.
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SIXIÈME PROTOCOLE
L'absorption des fortunes
Bientôt nous nous mettrons à organiser de grands monopoles
- réservoirs de richesses colossales dans lesquels entreront précisément
les grosses fortunes des Gentils, en sorte qu'elles sombreront ensemble,
avec le crédit de leur gouvernement, le lendemain de la crise politique.
Que les économistes présents parmi vous aujourd'hui mesurent seulement
l'importance de ce dessein !
Nous devons employer toute espèce de moyens possibles pour développer
la popularité de notre Supergouvernement, le présentant comme le
protecteur et le rémunérateur de tous ceux qui, volontairement,
se soumettent à nous.
Ruiner l'aristocratie par les impôts
L'aristocratie des Gentils, comme puissance politique, n'est
plus. Il est donc inutile de nous en occuper désormais à ce point
de vue ; mais, comme propriétaires fonciers, les aristocrates sont
encore dangereux pour nous, parce que leur indépendance est assurée
par leurs ressources. Il nous est donc indispensable de dépouiller
à tout prix l'aristocratie de ses terres. Pour arriver à ce but,
la meilleu-re méthode est d'élever les impôts et les taxes. Cette
méthode maintiendra les revenus des biens fonciers au minimum. Les
aristocrates Gentils qui, par les goûts dont ils ont hérité, sont
incapables de se contenter de peu, seront bientôt ruinés.
Pour drainer toutes les richesses
Il faut qu'en même temps nous protégions le plus possible
le commerce et l'industrie, et tout particulièrement la spéculation,
dont le principal rôle est de servir de contrepoids à l'industrie.
Sans la spéculation, l'industrie accroîtrait les capitaux privés
et tendrait à relever l'agriculture en affranchissant la terre de
dettes et d'hypothèques avancées par les banques agricoles. Il est
essentiel que l'industrie draine toutes les richesses de la terre
et que la spéculation verse entre nos mains ces mêmes richesses
ainsi captées. Par ce moyen, tous les Gentils seront jetés dans
les rangs du prolétariat. Alors, les Gentils se courberont devant
nous pour obtenir le droit d'exister.
Encourager le luxe
Afin de ruiner l'industrie des Gentils et d'activer la spéculation,
nous encouragerons l'amour du luxe effréné que nous avons déjà développé.
Salaires et « vie chère »
Nous augmenterons les salaires, ce qui ne soulagera pas les
ouvriers, car, en même temps, nous élèverons le prix des objets
de première nécessité, sous prétexte de mauvaises récoltes.
L'alcoolisme
Nous voulons aussi miner la production dans sa base en semant
des germes d'anarchie parmi les ouvriers et en flattant leur goût
pour l'alcool. Nous emploierons, en même temps, tous les moyens
possibles pour chasser de la terre toute l'intelligence des Gentils.
Fausses doctrines économiques
Pour que les Gentils ne se rendent pas prématurément compte
de la véritable situation des affaires, nous la dissimulerons sous
un désir apparent d'aider les classes ouvrières dans la solution
des grands problèmes économiques, dont nos théories économiques
facilitent la propagande de toutes les manières possibles.
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SEPTIÈME
PROTOCOLE
Les armements
L'intensification du service militaire et l'augmentation
des forces de police sont essentielles à la réalisation des plans
ci-dessus mentionnés. Il faut que nous arrangions les choses de
façon qu'en dehors de nous il n'y ait dans tous les pays qu'un immense
prolétariat dont tous les individus seront autant de soldats et
d'agents de police dévoués à notre cause.
Fomenter la lutte entre Nations
Dans toute l'Europe, et avec l'aide de l'Europe, sur les
autres continents, nous devons exciter la sédition, les dissensions
et l'hostilité mutuelle. Il y a à cela double avantage : d'abord
nous commandons par ces moyens le respect de tous les pays qui savent
bien que nous avons le pouvoir de créer les soulèvements à volonté
ou de restaurer l'ordre. Tous les pays sont accoutumés à recourir
à nous quand la répression devient nécessaire. En second lieu, nous
embrouillerons, par des intrigues, tous les fils ourdis par nous
dans les ministères de tous les gouvernements, non seulement au
moyen de notre politique, mais par des conventions commerciales
et des obligations financières.
Pour atteindre ces fins, il nous faudra recourir à beaucoup de
ruse et d'artifice pendant les négociations et les débats ; mais
dans ce qui s'appelle le « langage officiel », nous semblerons adopter
la tactique opposée et paraîtrons honnêtes et conciliants. Ainsi,
les gouvernements des Gentils, à qui nous avons appris à ne regarder
que le côté brillant des affaires, telles que nous les leur présentons,
nous considéreront même comme les bienfaiteurs et les sauveurs de
l'humanité.
Buts des guerres
Nous devons être à même de répondre à toute opposition par une
déclaration de guerre du pays voisin de l'État qui ose se
mettre en travers de notre route ; mais si ces voisins, à leur tour,
devaient se décider à s'unir contre nous, il faudrait leur répondre
en déchaînant une guerre mondiale.
L'art politique
En politique, le succès capital consiste dans le degré de
secret qu'on a su garder pour y atteindre. Les actes d'un diplomate
ne doivent pas correspondre à ses paroles.
L'opinion publique
Pour favoriser notre plan mondial, qui est près d'aboutir
à ses fins désirées, il nous faut influencer les gouvernements des
Gentils par ce que l'on nomme l'opinion publique, prédisposée par
nous au moyen de la plus grande de toutes les puissances : la presse,
qui, à part quelques insignifiantes exceptions, auxquelles il ne
vaut pas la peine de s'arrêter, est tout entière entre nos mains.
Bref, afin de démontrer que tous les gouvernements des Gentils
d'Europe nous sont asservis, nous manifesterons notre pouvoir à
l'un d'eux, au moyen de crimes, de violences, c'est-à-dire par un
règne de terreur, et, au cas où ils se révolteraient tous contre
nous, nous répondrions avec les fusils américains, chinois ou japonais.
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HUITIÈME PROTOCOLE
Une fausse justice
Nous devons nous assurer tous les moyens dont nos ennemis
pourraient se servir contre nous. Nous aurons recours aux expressions
les plus obscures et les plus compliquées du dictionnaire de la
loi, afin de nous justifier dans le cas où nous serions obligés
de prendre des décisions qui pourraient sembler trop hardies ou
injustes. Car il sera important d'exprimer de telles décisions d'une
manière si énergique, qu'aux yeux du peuple elles puissent paraître
de nature excessivement morale, équitable et juste.
Les auxiliaires du Juif
Notre gouvernement devra s'entourer de toutes les puissances
de la civilisation au sein de laquelle il aura à agir. Il attirera
à lui les publicistes, les avocats, les praticiens, les administrateurs,
les diplomates, et, enfin, tous ceux que nous aurons formés dans
nos écoles spéciales modernistes.
But des écoles spéciales
Ces gens connaîtront les secrets de la vie sociale, ils seront
maîtres de toutes les langues rassemblées dans le vocabulaire politique
; ils connaîtront à fond le côté intérieur de la nature humaine
avec toutes ses cordes les plus sensibles, sur lesquelles ils auront
à jouer. Ces cordes constituent le cerveau des Gentils, leurs bonnes
et leurs mauvaises qualités, leurs tendances et leurs vices, les
particularités des castes et des classes. Il va sans dire que ces
sages conseillers de notre puissance auxquels je fais allusion ne
seront pas choisis parmi les Gentils, qui ont coutume de poursuivre
leur travail administratif sans garder en vue les résultats qu'ils
doivent obtenir et sans savoir pour quelle fin ces résultats sont
requis. Les administrateurs des Gentils signent des papiers qu'ils
ne lisent pas et servent pour l'amour de l'argent ou par ambition.
Professeurs d'économie
Nous entourerons notre gouvernement de toute une armée d'économistes.
C'est la raison pour laquelle la science de l'économie est le principal
sujet enseigné aux Juifs. Nous aurons autour de nous des milliers
de banquiers, de négociants et, ce qui est plus important encore,
de millionnaires, parce qu'en réalité l'argent décidera de tout.
Exploitation des gens tarés
Cependant, tant qu'il ne sera pas sûr de remplir les postes
de gouvernement par nos frères juifs, nous confierons ces postes
importants à des gens dont les antécédents et la réputation sont
si mauvais, qu'ils forment un abîme entre eux et la nation, et à
des hommes tels, qu'au cas où ils enfreindraient nos ordres, ils
pourraient s'attendre à être jugés et emprisonnés. Et tout ceci
dans le but de les obliger à défendre nos intérêts jusqu'à leur
dernier souffle.
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NEUVIÈME PROTOCOLE
Pour la rééducation des peuples
En appliquant nos principes, faites surtout attention au
caractère de la nation particulière au sein de laquelle vous vivez
et devez travailler. Il ne faut pas vous attendre à réussir en appliquant
partout nos doctrines, jusqu'à ce que la nation en question ait
été rééduquée par nos principes ; mais, en procédant avec précaution
dans leur application, vous découvrirez qu'avant dix ans le caractère
le plus obstiné aura changé, et nous aurons ajouté une nation de
plus à celles qui nous ont déjà fait leur soumission.
Destruction des pouvoirs
A la formule libérale de notre devise maçonnique : « Liberté.
Égalité. Fraternité » nous substituerons non pas les mots
de notre devise, mais des mots exprimant simplement une idée, et
nous dirons : « le droit de la Liberté, le devoir de l'Égalité
et l'idée de Fraternité », tenant ainsi le taureau par les cornes.
En fait, nous avons déjà détruit tous les pouvoirs régnants, excepté
le nôtre ; mais, en théorie, ils existent encore.
L'antisémitisme de certains nous favorise
Actuellement, si quelques gouvernements se rendent répréhensibles
à notre égard, ce n'est que pure formalité, et tout se passe avec
notre connaissance et notre plein consentement, car nous avons besoin
de leurs débordements antisémites pour maintenir dans l'ordre nos
frères inférieurs. Je ne m'étendrai pas sur ce point qui a déjà
fait le sujet de nombreuses discussions.
La dictature juive
Somme toute, nous ne rencontrerons aucune opposition. Notre
gouvernement est dans une situation si extraordinairement forte
devant la loi que nous pouvons presque le définir par l'énergique
expression de dictature. Je peux honnêtement dire que, pour le temps
présent, nous sommes des législateurs ; nous tenons des assises
et infligeons des peines : nous mettons à mort ou faisons grâce
; nous sommes, pour ainsi dire, le commandant en chef chevauchant
à la tête de toutes les armées. Nous gouvernerons par la force puissante
parce que les restes d'un parti, puissant jadis, sont entre nos
mains ; ce parti nous est aujourd'hui assujetti. Nous avons des
ambitions illimitées, une convoitise dévorante, une vengeance impitoyable
et une haine intense.
La source de la terreur
Nous sommes la source d'une terreur
s'étendant au loin.
Nos serviteurs
Nous avons à notre service des gens de toute opinion et de tous
les partis : des hommes désireux de rétablir les monarchies, des
socialistes, des communistes et des partisans de toutes sortes d'utopies.
Nous les avons tous mis sous le harnais ; chacun, à sa manière,
mine le reste du pouvoir et essaye de détruire les lois existantes.
Par ce procédé, tous les gouvernements sont torturés ; ils hurlent
pour réclamer le repos ; et, pour l'amour de la paix, ils sont prêts
à tous les sacrifices. Mais nous ne leur laisserons aucune paix
jusqu'à ce qu'ils aient reconnu notre Supergouvernement international.
Le peuple réclama, en gémissant, la solution indispensable des
problèmes sociaux par des moyens internationaux. Les dissensions
de partis mirent ceux-ci entre nos mains, parce que, pour conduire
l'opposition, il faut de l'argent, et l'argent est sous notre contrôle.
Conflit entre le pouvoir et le peuple
Nous avons redouté l'alliance de la puissance souveraine
et expérimentée du Gentil avec la puissance aveugle de la foule,
mais nous avons pris toutes les mesures nécessaires pour supprimer
la possibilité d'une telle éventualité. Entre ces deux puissances
nous avons élevé un mur, sous la forme de la terreur qu'elles éprouvent
l'une pour l'autre. Ainsi la puissance aveugle de la populace reste
pour nous un appui. Nous seuls serons ses chefs et la guiderons
vers notre but.
Le contact avec les masses
Afin que la main de l'aveugle ne puisse se libérer de notre
étreinte, nous devons être en contact permanent avec les masses,
sinon personnellement, du moins par l'intermédiaire de nos frères
les plus fidèles. Lorsque nous serons devenus un pouvoir reconnu,
nous nous adresserons personnellement au peuple, sur les places
publiques, et nous ferons son éducation politique dans le sens qui
nous conviendra.
Comment pourrons-nous contrôler ce qui est enseigné au peuple dans
les écoles de campagne ? En tout cas, il est certain que ce qui
est dit par le délégué du gouvernement ou par le souverain lui-même
ne peut manquer d'être connu de toute la nation, la voix du peuple
le répandant aussitôt.
L'organisme libéral est entre nos mains
Afin de ne pas détruire prématurément les institutions des
Gentils, nous les avons touchées de notre main expérimentée et nous
avons saisi l'extrémité des ressorts de leur mécanisme. Ceux-ci
fonctionnaient autrefois suivant un ordre sévère, mais juste ; nous
y avons substitué un organisme libéral déréglé. Nous avons mis la
main sur la juridiction, sur les manuvres électorales, sur la direction
de la presse, sur le développement de la liberté individuelle, et,
ce qui est plus important encore, sur l'éducation, principal appui
de l'existence libre.
Corrompre les Goïm et contourner leurs
lois
Nous avons abêti et corrompu la génération actuelle des Gentils
en lui enseignant des principes et des théories que nous savions
entièrement faux mais que nous lui avons nous-mêmes inculqués. Sans
amender, en réalité, les lois déjà en vigueur, mais simplement en
les contournant et en les interprétant ainsi que ne l'avaient pas
prévu ceux qui les ont conçues, nous avons obtenu un résultat extraordinairement
utile.
Savoir interpréter
les lois
On put, tout d'abord, constater les résultats dans le fait
que notre interprétation cacha le sens réel des lois, et les rendit,
par suite, si inintelligibles qu'il fut impossible au gouvernement
de démêler un Code aussi confus.
De là est sortie la théorie de ne pas s'attacher à la lettre de
la loi, mais de juger d'après sa conscience.
De l'utilité des voies souterraines
On nous objectera que les nations pourraient prendre les
armes contre nous si nos plans étaient prématurément découverts
; mais, en vue de cette possibilité, nous pouvons nous reposer sur
la mise en action d'une force si formidable qu'elle ferait frémir
les hommes les plus braves. D'ici là, des chemins de fer métropolitains
et des passages souterrains seront construits dans toutes les villes.
De ces lieux souterrains, nous ferons sauter toutes les cités du
monde, avec leurs institutions et leurs documents.
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DIXIÈME
PROTOCOLE
Nécessité du camouflage
Aujourd'hui, je commencerai par répéter ce qui a été dit
précédemment, et je vous prie tous de vous souvenir qu'en politique
les gouvernements et les nations sont satisfaits par le côté apparent
de toute chose. Et comment auraient-ils le temps d'en examiner le
côté intérieur, alors que leurs représentants ne songent qu'aux
plaisirs ?
Il est de la plus haute importance pour notre politique de ne pas
perdre de vue le détail ci-dessus mentionné qui nous sera d'un grand
secours lorsque nous discuterons des questions telles que la répartition
des pouvoirs, la liberté de la parole, la liberté de la presse et
de la religion, le droit d'association, l'égalité devant la loi,
l'inviolabilité de la propriété et du domicile, la question de l'impôt
(l'idée d'un impôt secret) et la force rétroactive des lois. Toutes
les questions analogues sont d'une nature telle qu'il ne serait
pas prudent de les discuter ouvertement devant le peuple ; cependant,
au cas où il deviendrait nécessaire d'en parler à la foule, il ne
faut pas les énumérer, mais faire, sans entrer dans le détail, des
exposés concernant les principes de droit moderne, comme étant reconnus
par nous.
L'importance des réticences réside dans le fait qu'un principe
non ouvertement proclamé nous laisse la liberté d'action, tandis
que ce même principe, une fois déclaré, peut être considéré comme
établi.
La fortune sourit aux audacieux
La nation tient en grand respect la puissance d'un génie
politique ; elle supporte ses actes les plus hardis et les commente
ainsi : « Quelle escroquerie, mais qu'elle a été bien faite, et
avec quel courage ! »
Nous comptons, en attirant toutes les nations, travailler à construire
les fondations d'un nouvel édifice dont nous avons fait les plans.
Pour cela, il nous faut acquérir le concours d'agents hardis et
audacieux, capables de surmonter tous les obstacles qui entraveraient
notre marche.
Importance du mensonge et du vote
Quand nous ferons notre « coup d'État », nous dirons
au peuple : « tout a très mal marché jusqu'ici, vous avez tous souffert
; nous détruisons, maintenant, la cause de vos souffrances, à savoir
: les patries, les frontières et les valeurs financières nationales.
Certes, vous serez libres de nous condamner, mais votre jugement
sera-t-il juste, si vous le prononcez sans avoir expérimenté ce
que nous pouvons faire pour votre bien ? »
Alors, dans un élan d'espoir et d'exultation, ils nous porteront
en triomphe sur leurs épaules. La puissance du vote - dont nous
avons investi les membres les plus insignifiants de l'humanité en
organisant des réunions et des conventions réglées d'avance - jouera
alors son dernier rôle ; cette puissance, au moyen de laquelle «
nous sommes montés sur le trône », s'acquittera de sa dernière dette
envers nous en témoignant de son anxiété de voir le résultat de
notre proposition avant de prononcer son jugement.
Le suffrage universel, arme de choc
Pour obtenir la majorité absolue, il faudra que nous amenions
tout le monde à voter, sans distinction de classes. On n'obtiendrait
pas cette majorité par les seules classes instruites ou par une
société divisée en castes.
La famille doit disparaître
Après avoir ainsi rempli l'esprit de l'homme de sa propre
importance, nous détruirons la vie de famille des Gentils et son
influence éducatrice ; nous empêcherons les hommes de valeur de
percer, et, sous notre direction, la populace les tiendra sous le
joug et ne leur permettra pas même d'exposer leurs plans.
La foule a l'habitude de nous écouter, nous qui payons son attention
et son obéissance. Nous créerons, par ces moyens, une force si aveugle
qu'elle ne sera jamais capable de prendre aucune décision sans l'avis
de nos agents, placés par nous pour la guider.
La foule se soumettra donc à ce système, parce qu'elle saura que
ses gages, ses gains et tous autres bénéfices lui viendront par
ces guides.
L'unité de commandement
est nécessaire
Le système de gouvernement doit être l'uvre d'une seule tête,
parce qu'il serait impossible de le consolider s'il était l'uvre
combinée de nombreuses intelligences. C'est pourquoi il ne nous
est permis de connaître que le plan d'action, mais nous ne devons,
en aucune façon, le discuter, sous peine d'en détruire l'efficacité,
les fonctions de ses différentes parties et le sens pratique de
chacun de ses points. Si de tels plans étaient mis en discussion
et altérés par des passages répétés au scrutin de vote, ils seraient
déformés par suite des conceptions erronées des électeurs qui n'auraient
pas approfondi leur signification. Il est donc nécessaire que nos
plans soient décisifs et logiquement conçus. C'est la raison pour
laquelle il ne faut pas lancer à la foule, ni même à une petite
coterie, pour qu'elle soit mise en pièces, la grande uvre de notre
chef. Ces plans ne bouleverseront pas pour l'instant les institutions
existantes. Ils ne changeront que leur théorie économique, et, partant,
toute la marche de leurs procédures qui suivront alors inévitablement
le chemin prescrit par nos plans.
Saper les institutions de l'État
Les mêmes institutions existent dans tous les pays ; leurs
noms seuls diffèrent : les Chambres, les Ministères, le Sénat, un
Conseil privé, des Départements législatif et administratif.
Je n'ai pas à vous expliquer le mécanisme qui relie ces diverses
institutions, il vous est déjà bien connu. Retenez seulement que
chacune des institutions susnommées correspond à quelque fonction
importante du gouvernement. (J'applique le mot « importante » non
pas aux institutions, mais à leurs fonctions.)
Toutes ces institutions se sont partagé toutes les fonctions du
gouvernement, c'est-à-dire le pouvoir administratif, le pouvoir
législatif et le pouvoir exécutif. Et leurs fonctions sont devenues
semblables à celles des différents organes du corps humain.
Si nous portons atteinte à quelque partie que ce soit de la machine
gouverne-mentale, l'État tombera malade, comme le ferait
un corps humain, et il mourra.
Le libéralisme, ce poison mortel
Lorsque nous eûmes injecté le poison du libéralisme dans
l'organisation de l'État, sa complexion politique changea
; les États furent infectés d'une maladie mortelle : la décomposition
du sang. Il ne reste plus qu'à attendre la fin de leur agonie.
Les tares des états constitutionnels
Le libéralisme donna naissance aux gouvernements constitutionnels
qui prirent la place de l'autocrate - la seule forme de gouvernement
saine pour les Gentils. Toute constitution, comme vous le savez
par vous-mêmes, n'est autre chose qu'une école de dissensions, de
mauvaise entente, de querelles et d'agitations inutiles de partis
; en résumé, c'est l'école de tout ce qui affaiblit la force du
gouvernement. La tribune comme la presse tendirent à rendre les
gouvernants inactifs et faibles, et, par conséquent, inutiles et
superflus ; c'est pourquoi ils furent déposés dans bien des pays.
L'institution d'une ère républicaine devint alors possible, et
nous remplaçâmes le souverain par sa caricature en la personne d'un
président tiré par nous de la foule et choisi parmi nos créatures
et nos esclaves.
C'est de cette manière que nous avons posé la mine sous les Gentils,
ou, mieux, sous les nations des Gentils.
Des présidents responsables
Dans un avenir prochain,
nous rendrons le président responsable.
Nous appliquerons hardiment alors, et sans scrupule, les plans
dont notre « dummy » (celui qui fait « le mort » au whist) sera
responsable. Que nous importe si les rangs des coureurs de places
s'éclaircissent, s'il s'élève des troubles parce qu'on ne peut trouver
de président - troubles qui finiront par désorganiser le pays ?
réduits au rôle de pantins
Pour arriver à de tels résultats, nous prendrons nos mesures,
afin qu'on nomme des présidents ayant à leur passif un scandale
comme le « Panama< », ou quelque autre affaire louche du même
genre. Un président de cet acabit sera le fidèle exécuteur de nos
plans, parce qu'il craindra d'être découvert, et sera dominé par
cette peur qui s'empare toujours d'un homme parvenu au pouvoir et
qui désire vivement conserver les privilèges et les honneurs que
lui confère sa haute charge. La Maison des Représentants élira,
protégera et masquera le président ; mais nous retirerons à cette
chambre son pouvoir d'introduire et de modifier les lois.
Nous donnerons ce pouvoir au président responsable, qui sera comme
une marionnette entre nos mains. Le pouvoir du président deviendra,
en pareil cas, une cible exposée à toutes sortes d'attaques, mais
nous lui donnerons un moyen de défense dans son droit d'appel au
peuple par-dessus la tête des députés de la nation, c'est-à-dire
qu'il en appellera directement au peuple composé de nos esclaves
aveugles - la majorité de la populace.
De plus, nous conférerons au président le pouvoir de proclamer
la loi martiale. Nous expliquerons cette prérogative par le fait
que le président, étant le chef de l'armée, doit la tenir sous son
autorité pour protéger la nouvelle Constitution républicaine ; il
doit sa protection à cette Constitution dont il est le représentant
responsable.
Contrôle de la législation
Il est clair que, dans de telles conditions, la clef de la
situation intérieure sera entre nos mains, et nul autre que nous
ne contrôlera la législation.
Pour une nouvelle Constitution démocratique
De plus, quand nous instaurerons la nouvelle Constitution
républicaine, sous prétexte de secret d'État, nous priverons
la Chambre de son droit de discuter l'opportunité des mesures prises
par le gouvernement. Par cette nouvelle Constitution, nous réduirons
également au minimum le nombre des représentants de la nation, diminuant
ainsi du même coup, d'un nombre équivalent, les passions politiques,
et la passion de la politique. Si, en dépit de tout, ils se montraient
récalcitrants, nous supprimerions les derniers représentants en
faisant appel à la nation. Le président aura la prérogative de nommer
le président et le vice-président de la Chambre des députés et du
Sénat. Nous substituerons aux sessions permanentes des Parlements
des sessions de quelques mois seulement. En outre, le président,
comme chef du pouvoir exécutif, aura le droit de convoquer et de
dissoudre le Parlement, et, en cas de dissolution, de différer la
convocation d'un nouveau Parlement. Mais, afin que le président
ne soit pas tenu pour responsable des conséquences de ces actes,
à proprement parler illégaux, avant que nos plans soient parvenus
à maturité, nous convaincrons les ministres et les autres hauts
personnages officiels qui entourent le président, de dénaturer ses
ordres en lançant des instructions à leur guise, ce qui les obligera
à assumer une responsabilité qui incombait au président. Nous recommanderions,
tout particulièrement, de confier cette fonction au Sénat, au Conseil
d'État ou au Conseil des Ministres, mais non à des individus.
Sous notre direction, le président interprétera les lois qui pourraient
être comprises de plusieurs manières.
De plus, il annulera les lois au cas où cela nous paraîtrait opportun.
Il aura également le droit de proposer de nouvelles lois temporaires
et même des modifications dans l'uvre constitutionnelle du gouvernement,
invoquant pour cela les exigences de la prospérité du pays.
L'autocratie juive
De telles mesures nous permettront de retirer graduellement
tous les droits et toutes les concessions que nous aurions pu être
tout d'abord contraints d'accorder en nous arrogeant le pouvoir.
Nous aurons été obligés de les introduire dans la Constitution des
gouvernements pour dissimuler l'abolition progressive de tous les
droits constitutionnels, lorsque l'heure viendra de substituer notre
autocratie à tous les gouvernements existants.
Vers le règne d'un souverain juif
Il est possible que notre autocrate soit reconnu avant l'abolition
de Constitutions, autrement dit, la reconnaissance de notre gouvernement
partira du moment où le peuple, déchiré par les discordes et souffrant
de la faillite de ses dirigeants (faillite préparée par nous), vociférera
: « Déposez-les, et donnez-nous un chef mondial qui puisse nous
unir et détruire toutes les causes de dissensions, c'est-à-dire
les frontières, les nationalités, les religions, les dettes d'État,
etc., un chef qui puisse nous donner la paix et le repos que nous
ne pouvons trouver sous le gouvernement de nos souverains et de
nos représentants ».
Les Loges, instrument de contagion
Mais vous le savez parfaitement bien vous-mêmes, pour que
la multitude en arrive à hurler cette requête, il faut que dans
tous les pays on trouble continuellement les relations qui existent
entre le peuple et les gouvernements, - les hostilités, les guerres,
les haines, et même le martyre de la faim et du besoin, des maladies
inoculées, et cela à un tel degré que les Gentils ne voient d'autre
issue à leurs malheurs qu'un appel à notre argent et à notre complète
souveraineté.
Mais si nous donnons à la nation le temps de se ressaisir, il est
peu probable que pareille opportunité se représente.
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